Un nouveau projet de voyage se dessine

Bonjour à tous !
La saison en Bretagne commence tout juste, et nous préparons pourtant déjà notre prochain voyage...

Destination,
Europe de l'est, La Turquie, un pont entre l'orient et l'occident.

Suite au prochain épisode !!

Best OF

Quelques vidéos de plus !!!

Bonus 2

Voici la suite du Bonus !!
Sur la mule, Le souk aux bestiaux de Khouribga.

Au Souk, et 360 ° du Mont du Cairn, alt. 1200m.

Bonus

Bénéficiez aujourd'hui, en exclusivité du bonus spécial Roultrotteurs !!

Pour la modique somme de ...
Non, nous plaisantons !...

Pour le plaisir et en souvenir de cette aventure, voici quelques films que nous n'avions pas pu mettre sur le blog depuis les cybercafés du Maroc.

Ils seront donc mis en ligne dans l'ordre, soit, les débuts, Oualidia, le premier carrosse, puis la route, les campagnes et d'autres divers.



Le petit port de Oualidia, et la mule au licol.



Les enfants de Settat, et la construction du carrosse.

Fin de l'aventure

Bonjour à tous!!

Voici un article qui va vous surprendre, brutal mais réaliste...

Après mûre réflexion, grosse fatigue, pluie et froid arrivés et annoncés durables...la présence d'un nourrisson et l'impossibilité de continuer l'aventure dont nous rêvons, nous décidons de rentrer en France.

Néanmoins, nous retirons une grande satisfaction d'avoir pu vivre ces instants intenses en famille, au plus près de la population.
Continuer notre périple comme des touristes ordinaires, allant d'hôtels en hôtels nous paraît impossible après ces deux mois magiques et si différents.

Lors de la construction de notre projet, nous avions décidé d'offrir mule et carrosse à une famille de paysans modestes.Ce sera donc le cas, car nous l'avons trouvée et nous vous transmettrons les photos d'ici peu.

Voilà, que dire de plus ?

Nous partons sans amertume et heureux d'avoir emprunté des chemins de traverse, qui nous ont mené dans des lieux authentiques grâce à des habitants merveilleux de générosité et non pervertis par un tourisme de masse.

A bientôt !!

La forêt des cèdres

Azrou et sa forêt de cèdres

Une petite ballade aujourd’hui à la forêt de cèdres, à 8 km d’Azrou.
On nous a dit qu’une colonie de singes sauvages y vit…
Le singe magot.
Il est protégé par la législation internationale mais en forte régression au Maroc.
Il souffre d’un commerce devenu illicite seulement depuis 2007.

Arbres majestueux, nous marchons dans une agréable odeur forestière, à leur recherche.

Quelle chance nous avons de les trouver, se baladant dans une lumière de fin de journée, au pied des immenses cèdres, et grimpant deçà delà dans les chênes verts…
Ils n’ont pas l’air farouches, jeunes et vieux sautent de branche en branche, attrapent des glands, broutent un peu d’herbe ou, plus loin, s’épouillent tranquillement.

Ils sont sauvages, mais habitués à l’homme car le lieu est connu des touristes.
Heureusement, c’est la basse saison et nous n’en croiserons aucun…
Nous prenons donc le temps de les observer, de leur donner des morceaux de pomme et aussi de les photographier, car ils se laissent approcher à quelques dizaines de centimètres.

Nous repartirons ensuite vers Azrou en empruntant une piste traversant la forêt de cèdres sublimes, de chênes verts et de chênes zene, par une température avoisinant les 8, 10 degrés et un petit vent nous forçant à ne pas ralentir le pas…, la journée, de plus, s’achevant déjà…

Azrou!!

Enfin Azrou !

Mais au fait, nous avons oublié de vous dire que nous sommes arrivés en ville depuis vendredi dernier.

Quelques kilomètres avant Azrou, nous nous arrêtons jeudi soir dans une ferme non loin de la route, pour passer la nuit chez l’habitant.

Une ferme assez moderne et des habitants très sympathiques nous accueillent dans leur maison, dont la pièce principale est étonnamment chauffée, le temps du repas, par un petit poêle.

Nous leur expliquons que nous partirons demain pour la ville avec le mulet et le carrosse, et qu’une fois sur place, nous tenterons de trouver un logement avec garage, pour nous reposer quelques jours, et surtout nous mettre un peu à l’abri des températures hivernales bel et bien arrivées.
Ils nous proposent gentiment de garder la mule et le carrosse, gratuitement, le temps de notre escale en ville, car apparemment, les logements à louer n’y sont pas nombreux.

Une proposition qui tombe à pic et nous l’acceptons immédiatement.
Vendredi après midi, nous prenons donc quelques affaires et allons faire du stop à la route toute proche pour rejoindre Azrou.

Annonce !

Mauvaise nouvelle!!

Notre caméra, appareil photo est en panne...
Veuillez donc patienter pour les photos des vieux métiers, qui viendront très prochainement, dès que nous aurons racheté un appareil photo de rechange...
Pour ce qui est des films, le débit internet est trop faible pour les mettre sur le blog...

Désolés!!

Les vieux métiers

En ce moment, la classe d’Awan travaille sur les vieux métiers.

Le Maroc en regorge, et nous n’avons donc pas besoin d’aller visiter un musée.
Nombre d’entre eux sont encore ici bien vivants.

Cependant, profitons en, car le Maroc fait sa marche vers la modernité.

Awan prépare donc un dossier sur les vieux métiers, en voici un petit résumé :

Il a fait réparer ses chaussures chez un cordonnier.
Celui-ci fabrique(surtout des babouches) et répare les chaussures.

Il a regardé travailler les couturiers, nombreux au Maroc.

Nous avons vu un meunier au travail.
Le moulin moud des céréales

Le forgeron a fabriqué des fers pour notre mulet et ce même forgeron s’est fait maréchal ferrant pour ferrer notre animal.
Il travaille le fer en le chauffant dans une forge à même le sol puis en le mettant en forme en tapant dessus avec un marteau.

De nombreux autres vieux métiers existent, et nous alimenterons donc cet article très bientôt.

Au souk

Le souk et ses odeurs, ses couleurs, ne nous lasse pas.

Après une nuit froide dans la tente, nous nous levons et marchons sur la gelée matinale…
Nous accueillons avec plaisir les premiers rayons du soleil qui viennent nous réchauffer.

Une petite marche ensuite, pour nous rendre au souk du village, qui par chance, se déroule le jour ou nous y sommes.

Un petit déjeuner thé et crêpes marocaines sous de sommaires bâches au abords du souk, puis un petit tour parmi les fruits, légumes, épices et bétail, histoire de refaire le plein de carottes, patates, etc.…

A la campagne

Voici quelques photos et films des lieux traversés.
Pardonnez la mise en page, j'ai un souci avec ce blog, et elle laisse à désirer...







































Pas d'eau courante.
C'est donc avec cette belle bouilloire que l'on se lave les mains...

Belle ballade

Lors d’une longue promenade, nous avons escaladé une belle montagne, certainement la plus haute de la région.


Awan, fier d’avoir réussi à parvenir si haut( 1200m d’altitude, alors que nous avons débuté la ballade à 800 m), a fait un petit cairn de pierres pour marquer son passage.



En redescendant, nous avons traversé une forêt de chênes liège, le liège utilisé ici pour la fabrication des ruches, comme nous vous l’avons montré précédemment.

Du nouveau sur le blog

Depuis Moulay Bouazza et ses montagnes sensationnelles, nous avons fait bien du chemin, sur les routes et les pistes.














L’été qui nous avait accueilli lors de notre arrivée au Maroc a bel et bien disparu pour laisser la place à des températures tout à fait automnales…
Nous commençons donc à nous habituer à l’hospitalité berbère, car la fraîcheur de la tente n’est pas facile à gérer avec les enfants. C’est ainsi que chaque soir nous découvrons une ferme et des habitants différents.
Toujours surpris de notre moyen de transport, ils nous ouvrent les portes de leur habitation et nous partageons un plat unique et parfois aussi une chambre unique !…

Les maisons traditionnelles berbères sont en torchis avec un toit plat fait de poutres, de bambou, recouverts d’une épaisse couche de terre. Elles sont formées d’une pièce de vie avec pour seul mobilier, une grosse armoire remplie de vaisselle.
Les canapés et les lits n’existent pas.
Ils sont remplacés par de nombreux tapis et coussins sur lesquels toute la famille s’assoit pour prendre les repas.
On y dispose ensuite quelques couvertures qui feront office de matelas( qui, vous l’aurez compris, offrent un couchage plutôt ferme… !)

L'aventure suit son cours

Nous continuons maintenant lentement notre route vers Azrou.
En chemin, nous avons hélas eu la chance d'expérimenter les joies d'une nuit sous la pluie.
Nous nous réjouissons pour les paysans qui attendaient la pluie depuis deux mois, mais, frigorifiés, nous acceptons de bon coeur l'hospitalité au village de Sebt Aït Rahou, et laissons tente et carrosse sécher dans le garage.

Ce n'est que le lendemain après avoir rechargé nos batteries, dans tous les sens du termes, lessive et rangement fait, que nous reprenons la route.
Après la traversée de l'Oued Grou, nous découvrons le pays berbère, plus montagneux et plus frais, surtout depuis l'arrivée de la dépression.

Les Berbères sont les premiers habitants du Maroc anciennement nommé la Berberie.
Ceux ci étaient animistes avant l'arrivée des Arabes et de la religion musulmane.
Au Maroc, trois berbères différents sont parlés, dans trois régions différentes :
Le Berbère du Rif
L' Amazigh du Zaïane
Le Tashelhite du Souss.
Ces trois langues ont la même racine mais ont un vocabulaire différent.


Nous voilà aujourd'hui au village de Moulay Bouazza, et comme d'habitude à notre arrivée dans une nouvelle province, nous sommes accueillis par le Caïd, qui, sans trop nous donner le choix, nous "sécurise"...
C'est à dire qu'il se sent obligé d'assurer la sécurité de nos biens et personnes.
Cette situation nous pesait au début, car nous la ressentions comme une atteinte à nos libertés, mais il est impossible, en tant que touristes, de passer outre.
Nous nous en faisons d'autant plus une raison que cela ne se produit qu'à notre arrivée dans une nouvelle région.

Nouveau carrosse, nouvelles aventures.

Les ruches marocaines, en liège

Quel soulagement de pouvoir enfin avoir l’impression d’avancer, avec notre nouveau carrosse.
La mule n’a plus l’air de peiner dans les côtes et les paysages défilent un peu plus vite…
C’est sur 15 km d’une piste très accidentée que nous faisons nos premiers essais et tout se passe bien.
Nous traversons des paysages boisés et très diversifiés(chênes verts, chênes liège, pins, eucalyptus, oliviers).
Chaque soir, l’accueil dans les fermes reste toujours très chaleureux, voir exceptionnel.



















Les enfants se portent bien à part un petit rhume dû au températures qui chutent le soir et le matin, pour remonter durant la journée.
Nous avançons maintenant doucement en direction de Azrou, dans une région montagneuse peuplée de Berbères.
Nous avons aujourd’hui laissé le mulet et le carrosse dans le village de Ez Zhiliga pour venir ici à Rommani, pour accéder à Internet…

Soyez patients pour les prochaines nouvelles, il va nous falloir environ dix à Quinze jours de route pour arriver à Azrou…

A très bientôt à tous!