vendredi 27 novembre 2009

Nouveau carrosse, nouvelles aventures.






Les ruches marocaines, en liège






Quel soulagement de pouvoir enfin avoir l’impression d’avancer, avec notre nouveau carrosse.
La mule n’a plus l’air de peiner dans les côtes et les paysages défilent un peu plus vite…
C’est sur 15 km d’une piste très accidentée que nous faisons nos premiers essais et tout se passe bien.
Nous traversons des paysages boisés et très diversifiés(chênes verts, chênes liège, pins, eucalyptus, oliviers).
Chaque soir, l’accueil dans les fermes reste toujours très chaleureux, voir exceptionnel.



















Les enfants se portent bien à part un petit rhume dû au températures qui chutent le soir et le matin, pour remonter durant la journée.
Nous avançons maintenant doucement en direction de Azrou, dans une région montagneuse peuplée de Berbères.
Nous avons aujourd’hui laissé le mulet et le carrosse dans le village de Ez Zhiliga pour venir ici à Rommani, pour accéder à Internet…

Soyez patients pour les prochaines nouvelles, il va nous falloir environ dix à Quinze jours de route pour arriver à Azrou…

A très bientôt à tous!

Déception !!!

Ca y est, nous sommes enfin prêts à arpenter les montagnes, avec nos deux animaux côte à côte.
Mais à peine avons nous installé notre jolie jument à côté de notre mulet, que ce dernier nous fait savoir à grands coups de pieds et de ruades qu’il n’apprécie pas d’être accompagné.
Nous vous épargnerons les détails, mais les quelques kilomètres parcourus ainsi furent des moments de forte tension et il a fallu nous rendre à l’évidence qu’il n’est pas possible de mener un tel attelage.
Nous voilà donc un peu désemparés, avec, en prime, une jument qui s’est blessé.
Cinq kilomètres plus loin, les nerfs un peu à vif, nous réfléchissons à une solution.


Devant un petit thé, sur la natte.






Notre carrosse est trop lourd pour aller dans les montagnes, les deux animaux ne peuvent pas le tirer ensemble…
Que faire…
Comme toujours au Maroc, nous savons qu’une solution va s’offrir à nous.
Saoud, un Marocain nous propose de troquer notre carrosse contre le sien, beaucoup plus vieux, mais aussi beaucoup plus léger.














Cette solution nous permettrait de continuer notre route tranquillement avec le mulet, et de nous débarrasser de la jument.
Saoud fait venir plusieurs acheteurs potentiels, mais aucun n’est prêt à investir sur un animal blessé.












Changement de carrosse !...


Ce n’est que le lendemain qu’une « bonne âme » nous en propose la moitié du prix d’achat…


Ne nous voyant pas retourner en ville pour la vendre au souk, nous nous en satisfaisons.

La jument

Après conseils avisés, nous avons donc fait le choix de partir pour Khouribga pour tenter d’acheter une mule au souk du Dimanche.
Nous voilà partis pleins d’espoir pour cette ville inconnue.
Arrivés là bas, premier constat, Khouribga est une ville ressemblant à celles que l’on peut voir en Europe. En effet, les mines de phosphate environnantes enrichissent ses habitants.

Ceci nous offre un avantage intéressant, nous allons enfin pouvoir nous laver avec de l’eau chaude et courante dans un hôtel propre et agréable.
Le matin du souk, nous voilà levés aux aurores pour aller acheter notre futur animal.















Après plusieurs essais, nous craquons finalement pour une belle jument à 5800 dirhams.
Celle-ci sera amenée le jour même là où nous avons laissé la mule et le carrosse.