vendredi 23 octobre 2009

La saline de Oualidia

Un petit tour aujourd’hui vers « marabout », les salines, à sept km de Oualidia.
Nous faisons du stop payant(15 dirhams le trajet, soit 1,50 euro) pour nous y rendre.
Nous descendons un petit chemin tout droit vers la lagune, où l’on peut déjà d’en haut, apercevoir des bassins bien blancs de sel.


































Sur le site, nous constatons que ce marais salant fonctionne de la même façon que celui de St Armel.
La seule différence, et elle est de taille, est la surface :
Environ cinq cents hectares…
Ajoutez à cela l’abondance de soleil et de vent, et vous obtiendrez des milliers de tonnes d’un sel bien blanc récolté manuellement et chargé dans une remorque tirée par un tracteur.
Ce dernier décharge son sel au pied de l’énorme tas.IL sera ensuite hissé par un tapis roulant au sommet et étalé par un homme seul.





Oualidia

Pendant que notre roulotte se fabrique, nous avons pris la route pour la côte.

Après deux bonnes heures de route, durant lesquelles nous avons traversé de nombreux villages et changé cinq fois de taxi, nous arrivons enfin à Oualidia, petit village où, il y aurait une lagune et des marais salants…
Au premier abord, le petit village ne paye pas de mine, avec sa route bruyante de bord de mer et ses nombreuses petites boutiques et cafés nous arrivons de nuit et espérons découvrir de surprenants paysages au lendemain matin…

Le lendemain matin, nous voilà agréablement surpris.
Une immense lagune se dévoile sous nos yeux.
Nous descendons par un petit chemin jusqu’en bas.
Sur le bord de l’eau, une odeur nous rappelle la Bretagne, c’est celle des huîtres, élevées ici, car la lagune offre les conditions idéales.
Nous marchons sur le schorre, où pousse de la salicorne.
Une brise légère, quelques nuages, nous offrent une température quasi idéale.
De nombreux oiseaux viennent s’y nourrir, aigrettes, hérons, gravelots, pluviers argentés, chevaliers gambettes, huîtriers pies, courlis corlieux, etc…
C’est un régal pour les yeux…

Un petit bateau nous aborde pour nous proposer de nous emmener jusqu’au front de mer, à l’entrée de la lagune.
Nous acceptons, moyennant 30 dirhams.

Le front de mer, avec ses pêcheurs revenant de mer sur leur petites embarcations, d’autres pêchant du haut des rochers, munis de grandes cannes, quelques touristes(rares en cette saison) paient pour se faire griller des araignées directement sur la plage.

Nous avons malheureusement laissé le chargeur de la caméra dans nos affaires à Settat, et ne pouvons donc pas prendre autant de photos que nous le voulons…

Bref, ici, il y a de quoi nous occuper quelques jours, entre la baignade, la pêche et les ballades, nous ne pouvons nous ennuyer…
…surtout qu’après Audrey, c’est Awan, puis Olivier, puis Elwyn qui tombent malade( la tourista bien sûr…)
Enfin, vous comprendrez aussi qu’avec les enfants, ce n’est pas toujours de tout repos ! …

Même problème ici pour les photos, prenez donc votre mal en patience !...

Le Souk aux bestiaux

Voici, après plusieurs jours d’attente, notre nouveau compagnon de route :


Samedi avant l’aube, nous nous sommes rendus, au souk aux bestiaux, qui se tient à l’orée de la ville, tous les samedis matin.

C’est avant le lever du jour que tout se passe ici, car dès que le soleil apparaît, la chaleur vive vient à calmer la frénésie des marchands.

Dans une ambiance particulière, la poussière, la fougue intense des animaux, les cris des acheteurs, des éleveurs, les bêtes qui courent de tous côtés, nous avons choisi celui que nous attendions depuis un moment, notre mulet.


Nous sommes heureux et maintenant impatients de prendre les chemins de traverse, avec notre roulotte.

Il va malheureusement vous falloir être patients pour ce qui est des photos, car ici il n'y a pas le haut débit, et nous ne comptons pas passer nos après midi devant un ordinateur pour envoyer une photo...